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Les titres par année de parution


Seul l’espace s’éternise
Format : 16,5 x 21 cm
Nombre de pages : 136
Prix : 19 €
Date de parution : 1994
ISBN : 9782718604411




Seul l’espace s’éternise

Frontispice de Paul Jenkins

PRÉSENTATION

Poète au sens grec, André Verdet démultiplie jusqu’au vertige les ressources propres aux mots et à leur syntaxe. Par jeu et par maîtrise, il fait passer le langage à la puissance supérieure du dire, afin de poursuivre.  
les effets des objets
sur les mots du langage
les effets du langage
sur les mots des objets.  
 
Commencée en 1952 avec Mondes et Soleils – salué alors par Edgar Morin –, jalonnée d’ouvrages majeurs devenus des classiques : Le Ciel et son fantôme, L’Obscur et l’ouvert, Détours, sa méditation à la fois intuitive et philosophique sur l’« incessant univers », sur la primauté de l’espace et des espaces (ici mise en exergue par le titre) fait écho au verbe énigmatique et claire des Présocratiques, Héraclite, Empédocle. André Verdet partage leur amour du cosmos, leur sens lucide et tragique des contradictions, l’ambition de penser en toute humilité quelque chose du Tout et du Rien.  
« La poésie d’André Verdet est une poésie bio-anthropocosmique, écrit Edgar Morin, […] sous-tendue par projections et identifications entre ces trois sphères ; le cosmos vit, rêve, pense ; la vie elle-même est cosmique, humaine ; et l’homme verdétien porte en lui, à travers toutes ces interactions, l’amour ardent de la vie, l’effroi serein de la contemplation. »  
Et si à l’orée de ce recueil c’est le sourire d’Einstein qui nous accueille, point ne faut s’en étonner : comme le note l’astrophysicien Philippe Delache, « la quête poétique d’André Verdet face au monde cosmique n’est pas étrangère à recherche de l’astronome. » 

© Éditions Galilée
Site édité avec le concours du Centre national du livre
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