PRÉSENTATION
Dialoguer avec les oiseaux est plus simple qu’avec les hommes. Pendant des années, Claude Fournet tenta cette étrange manière qui ne prit vraiment forme que lorsqu’il décida de retourner à Nice, où il avait passé vingt ans entre les expositions, les constructions de musée, les difficultés inhérentes à la ville, les équipes en place ou à inventer, mais encore avec lui-même. Peu à peu, des récits se sont entremêlés, d’où l’auteur a tenté de tirer un fil d’Ariane qui se puisse raconter au nom des autres. La leçon, s’il y en a une, est à l’inverse de ce qu’il avait cru entreprendre. L’enfant prodigue qu’il fut s’était trompé. Les piailleries dans ses oiselleries résument un état de choses (chapitres consacrés à la Grèce, à l’Inde ou au Léman, à Nice et à ses amitiés...), où l’auteur a découvert ce qu’il croyait apprendre aux autres. C’est lui-même qui s’enseigne et qui en donne le constat. C’est encore le récit d’aventures muséales, de voyages, de rencontres un peu partout dans le monde : à la recherche d’un seuil où se confondraient vie et réalité.