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François  Rouan

BIOGRAPHIE
Né en 1943 à Montpellier

Études à l’Ecole des Beaux Arts de Montpellier. Premières peintures et pochades. Arrive à Paris en 1961. Entre à l’Ecole des Beaux Arts, dans l’atelier de Roger Chastel. Il y rencontre notamment Claude Viallat, Joël Kermarrec, Jacques Poli, Daniel Buren, Michel Parmentier, Pierre Buraglio. Expose en 1963 à la 3ème Biennale des Jeunes de Paris. À partir de 1965, expérimente différents types de procédures (incision, recouvrement, intrication, puis tressage) d’abord en petit format, et avec des papiers. Présente à la 4ème Biennale des Jeunes de Paris une toile de 4 x 8 m, sur laquelle sont montés des collages de papiers gouachés et une citation de Henri Michaux sur la ville. En 1966, sollicité par Jean Fournier pour participer à l’exposition Triptyque (confrontation d’œuvres contemporaines à un papier collé de Matisse), il est censuré par l’un des participants. Premiers tressages de toiles.

En 1971, il obtient une bourse pour la Villa Medicis (Académie de France à Rome) alors dirigée par Balthus avec qui il se liera d’une profonde amitié. Travaille sur la série des Portes. Visites régulières de Jacques Lacan, qui lui achète des dessins, et de Pierre Matisse, qui deviendra son marchand, et l’exposera dans sa galerie de New York (de 1972 à 1988). En 1973, travaille à Sienne au Palazzo Communale d’après les fresques d’Ambrogio Lorenzetti, tout particulièrement L’Allégorie du bon gouvernement  et sa ronde de nymphes. Il expose en 1975 Douze Portes au Musée National d’Art Moderne, Paris. Ensute, séries des Jardins, des Cassone, des Saisons. Septembre  s’installe à Lunghezza, près de Rome

En 1977, il entreprend une série de lithographies, destinée à accompagner un manuscrit inédit de Mallarmé , Épouser la notion, découvert à l’occasion d’une visite à Vulaines. Ce travail sera publié en 1981 par Les Bibliophiles de France En 1978, importante exposition au Musée Cantini, à Marseille. Jacques Lacan écrit un texte, accompagné de dessins de « nœuds borroméens », pour le catalogue. Un an plus tard, il met en chantier de deux nouvelles séries, Frontone et Bosco. Exposition personnelle à la Stadtische Kunsthalle de Dusseldorf

Exposition rétrospective au Musée national d’Art Moderne, Centre Pompidou, Paris, en 1983, il entreprend la série Figures/Trembles, dessins de nus. Parution, aux éditions Hermann, de « Pratiques d’écriture ou l’inachèvement perpétuel » de Francis Ponge, accompagné de 16 dessins de François Rouan. À partir de 1985, série Son pied/la route (poursuivie jusqu’en 1988)

À l’occasion d’une proposition de « carte blanche » par Jean-Louis Martinoty, alors Directeur de l’ Opéra de Paris, il élabore en 1987 un projet de mise en scène à partir du texte de Georges Bataille Le mort, et premières photographies d’après modèle. Ensuite, prises d’empreintes d’après modèles et photographies d’après ces mêmes modèles.

Réalise en 1989 des esquisses de vitraux (à partir de gouaches découpées) pour les chapelles basses de la cathédrale de Nevers

Séries Cavalcadour, Constellations et Oiseaux-Crâne, ainsi qu’en 1991, Constellations tabouées, puis, l’année suivante, Jardins taboués et premières Coquilles.

Les tapisseries réalisées dans les ateliers de la manufacture des Gobelins, et destinées au ministère des Finances, sont présentées sous la grande verrière de la gare d’Austerlitz, dans l’exposition collective La tentation des Gobelins. Les cartons peints quelques années plus tôt tressent les thèmes du jardin, des coffrets, et des Selon ses faces. Parution de La Figure du fond, texte de Denis Hollier et dessins de François Rouan, aux éditions Galilée. En 1994, réalisation des vitraux de l’église Saint Jean-Baptiste de Castelnau-le-Lez (Hérault).

Importante exposition importante à la Stadtische Kunsthalle de Dusseldorf, reprise l’année suivante au Musée d’art moderne de Villeneuve d’Ascq.

En 1996, parution de Épreuves d’artiste, texte de Denis Hollier et photographies de François Rouan, aux éditions Galilée.

Rétrospective en 1997 au Sezon Museum of Art, Tokyo.

Parution en 1998 de La Confession d’Augustin, texte de Jean-François Lyotard et travaux photographiques de François Rouan, aux éditions Galilée. Pour l’exposition « L’envers du décor », au Musée d’art moderne de Villeneuve d’Ascq, réalisation d’un papier peint à partir de travaux photographiques

En 2000, plusieurs expositions personnelles, à Pékin (Institut des Beaux Arts), aux Sables d’Olonne (Musée de l’Abbaye Sainte Croix), reprise à Altkirch, à Paris (FIAC, Galerie Daniel Templon). Invité en 2001 à l’exposition collective « As Painting : Division and Displacement », organisée par le Wexner Center for the Arts, Columbus (Ohio). Il reçoit en 2002 la commande d’œuvres destinées à la nouvelle ambassade de France à Berlin, construite par Christian de Portzamparc. Deux grands panneaux sont réalisés pour le salon, Le Théâtre des singes I et II (titre inspiré par Walter Benjamin). Ces œuvres seront ultérieurement refusées, sinon censurées, par l’ambassadeur. Poursuite des séries Queequeg et Onoma.

Le travail sur l’empreinte photographique, qui a pris une importance croissante fait en janvier l’objet d’une exposition (intitulée Ash Babies) à la galerie Daniel Templon en 2003.

Clamouse , sixième envoi de Laversine, texte d’Isabelle Monod-Fontaine, images de François Rouan. En 2004, le dialogue amical entretenu depuis de longues années avec Hubert Damisch nourrit l’essai de ce dernier intitulé Voyage à Laversine , publié aux éditions du Seuil, accompagné de dessins de François Rouan.

En 2005, exposition-dialogue avec Simon Hantaï, à la Galerie Jean Fournier

Réalise plusieurs films, Le petit objet, Chiquenaude dans l’abîme, et Pierre à Laversine – ce dernier projet en rapport avec le dialogue initié en 2002 avec Pierre Guyotat. Artiste invité, pour l’année scolaire 2005-2006, au Fresnoy, Studio national des arts contemporains.

PARTICIPATION AUX OUVRAGES

13 tressements d’empreintes in La Raison poétique, 2000
51 dessins dont un frontispice couleur in Rouan. La figure du fond, 1992
12 photographies dont un frontispice in Épreuves d’artiste, 1996
Frontispice et travaux photographiques in La Confession d’Augustin, 1998
Quarante-deux fragments du "Tombeau de Francesco Primaticcio" – tirages argentiques sur film transparent noir et blanc Bergger rehaussés de peinture à la cire in Rouan le peintre - Tombeau de Francesco Primaticcio , 2008
tressage/collage original in Notes de regard, 2011

© Éditions Galilée
Site édité avec le concours du Centre national du livre
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